lundi, mai 22, 2006

Pascal CRISINEL


Après une période de transition, Pascal, ex-candidat de Nouvelle Star, a retrouvé sa motivation. Il travaillera cet été sur des compositions soul.Il est possible que vous le croisiez sans le reconnaître. Depuis une année, Pascal Crisinel, le Vaudois de Denezy révélé par la deuxième édition de l'émission Nouvelle Star sur M 6, porte le cheveu ras. Exit la coupe afro, le chanteur de 29 ans veut « prendre un nouveau départ ». Sans pour autant renier son expérience dans le monde de la téléréalité. « Grâce à cette émission, j'ai pu rencontrer des musiciens extraordinaires comme Manu Katché, avec lequel j'ai toujours des contacts. »« Je n'étais pas assez confiant »Pourtant, le chanteur à la voix jazzy ne cache pas que rebondir après l'émission n'a pas été facile. « Je n'ai pas participé pour gagner, mais je n'étais pas encore assez sûr et assez confiant. A mon retour, j'ai préféré me mettre au vert, tout en faisant quelques scènes et en jouant dans la Revue de Bouillon, à Thierrens. »Aujourd'hui, la page est tournée. Pascal vient de terminer un remplacement de deux mois dans un collège de Renens. Il y a enseigné les maths et … la musique. L'occasion de mettre un peu d'argent de côté pour « passer l'été ». Car contrairement à la Star Academy, les candidats de Nouvelle Star ne touchent « presque rien » sur les ventes des disques. « A peine un mois de salaire », précise le chanteur. Une période qui sera studieuse, puisqu'il compte préparer de nouvelles maquettes dans le studio qu'il s'est aménagé à Denezy. « Je suis supermotivé. J'ai envie de faire de la musique et de la scène comme jamais. Mais je ne montrerai rien tant que je ne serai pas satisfait. »Car cette fois, c'est avec ses propres compositions qu'il remontera sur scène. Ses influences ? « Soul et jazz. J'ai écouté énormément d'artistes durant ces derniers mois et j'ai réussi à définir mon propre style. Ma voix aussi a évolué. »En septembre, Pascal retournera sans doute à Paris proposer ses chansons. Il souhaite également se produire dans les cafés vaudois. Une perspective qui ne l'effraie pas, même s'il sait que « ce ne sera pas facile. Mais le fait de galérer n'est pas un mal. (publié en juillet 2005 http://www.vconcept.ch/smf/index.php?topic=6853.0)